Communément appelé « crise cardiaque », l’infarctus du myocarde correspond à la destruction partielle du muscle cardiaque, due à l’obstruction d’une artère qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène.
Environ 18 000 décès par an en France
On compte environ 120 000 infarctus du myocarde par an en France. Environ 10 % des victimes décèdent dans l’heure qui suit et le taux de mortalité à un an est de 15 %. Le pronostic s’est néanmoins bien amélioré au cours des 15 dernières années : grâce aux progrès thérapeutiques, à la vitesse d’intervention du Samu et à la disponibilité accrue d’unités de cardiologie interventionnelles opérationnelles, la mortalité relative à 30 jours a chuté de 68 %*.
Les maladies cardiovasculaires représentent la principale cause de décès chez les hommes et les femmes malgré de nombreuses avancées dans leur prise en charge et leur traitement. La mortalité cardiovasculaire diminue régulièrement chez l’homme mais non chez la femme. Plusieurs études ont déjà montré que les femmes hospitalisées pour infarctus du myocarde (IDM) avaient un taux de mortalité plus important à court terme que les hommes.
Une récente étude publiée par l’American Heart Association démontre que parmi 322 523 patients atteints d’infarctus du myocarde, le taux de mortalité était plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Pour en savoir plus, cliquez ici.
*Source : Inserm